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Hilsener ! Ne sachant pas vraiment comment commencer, commençons par le pourquoi du comment ce lieu existe. Originellement, j'écris po...

mardi 3 mai 2016

Funeste Musique - Chapitre 3

Chapitre 3: 
J'étais fatigué à un point tel que je trouvai le sommeil aisément. Je sombrai dans les ténèbres, porté par les bras de Morphée. Des bras qui me semblaient très palpables, c'est ce qui me mis la puce à l'oreille. J'ouvris les yeux, et ce que je vis ne put me convaincre de contenir un cri. Une espèce...d'humanoïde...avec des lambeaux de chair qui pendaient de ses bras osseux, et des orbites inexistantes comme la conscience d'un tueur en série, mais ces orifices invisibles laissaient quand même l'impression que cette créature pouvait aspirer votre âme pour se creuser une place pour un globe oculaire (peut-être le vôtre). Elle prononça des mots qui ne ressemblaient pas à une langue humaine. Cependant, l'idée était explicite, nul besoin de traduction pour comprendre que cette chose ne me voulait pas de bien. Je ne parvenais pas à reconnaître l'endroit où nous étions. Après peu, mon attention fut focalisée sur cet immense puits de lave vers lequel la chose m'amenait. J'allais finir brûlé vif, sans rien pouvoir faire. J'étais sur le point de faire mes dernières prières quand j'entendis une voix féminine interpeller la goule (si on peut la qualifier ainsi) et lui crier des ordres en latin. Sur ces mots, les bras morts mais toujours vigoureux me lâchèrent et je m'écroulai sur la pierre brute. La goule s'en alla en traînant la patte et disparût comme par enchantement. Une fois mes esprits retrouvés, je hélai la voix qui m'avait sauvé: "Hého! Je ne sais pas qui vous êtes, où vous êtes ni même pourquoi, mais merci de m'avoir sauvé!" 
La seule réponse fût un rire, et des bruits de pas résonnant dans toute l'espèce de cuve de lave. J'entendis ces pas résonner jusque derrière moi, mais je n'entendais pas que ça, j'entendais aussi des chants qui ressemblaient à des chants grégoriens. La mélodie qu'ils chantaient me semblait tellement agréable qu'elle s'installa dans mon esprit sans s'en détacher. Du coin de l'œil, j'aperçus une silhouette derrière moi. Je me retournai vivement, mais je ne vis que les ténèbres qui m'entouraient...

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