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mardi 23 avril 2019

Les Liens Tissés

Là où les ermites ne voient que du vent, les autres se partagent les opinions. Être populaire, quand on est jeune, c'est signe de réussite, car on est apprécié, on n'ose pas nous embêter, on est indétrônable, intouchable, mais pas dans le sens indien. Ces intouchables à l'indienne sont souvent maltraités du fait de leur manque de popularité, qu'ils n'ont pas voulu pour la plupart du temps. Et pourtant, on les blâme de faits qui ne sont pas de leur fait, et les populaires vont ainsi leur faire leur fête. Mais y a-t-il une popularité saine chez les jeunes? Une popularité qui ne nuit à personne? Il doit y en avoir une, mais elle reste bien cachée, puisqu'il est bien vu de poser son autorité. Du côté adulte du public, la popularité semble primordiale pour ceux qui ont confiance en leur capital popularité. Quant aux posés, ils se fendront d'une cynique remarque sur la futilité de la popularité. Mais alors, est-ce que c'est inutile de connaître beaucoup de monde? Les analystes du monde du travail vous répondront par la négative, appuyant leurs propos avec des chiffres démontrant que l'exponentialité du nombre de relations conduit à une recherche de travail plus aisée. Ceci est un fait, je ne tenterai pas de le débouter. Mais qu'en est-il des relations amicales, et purement amicales? Est-ce qu'avoir pléthore d'amis est néfaste? Eh bien dans un sens, cela peut l'être au niveau des relations entre eux-mêmes. Si a n'aime pas b et que vous prévoyez un repas, une soirée ou quelconque évènement social, alors cela risque de faire des étincelles. D'un autre côté, vous avez plus de soutien en cas de coup dur, ce qui m'amène à un autre point.
Il existe un débat sur ce qui devrait primer entre la qualité et la quantité. Appliquons ce débat aux relations amicales. Préférez-vous avoir énormément d'amis, être invité à beaucoup d'évènements, mais être seul lorsqu'il s'agit de se confier, ou avoir quelques amis, être invité à un évènement de temps en temps, mais auprès de qui vous pouvez vous confier en cas de besoin? Ce qui me mènera à une question existentielle, du moins à mon sens.

Estimez-vous être, en tant qu'individu, l'ami que vous aimeriez avoir?


C'était censé être un texte sur la mélancolie lorsque j'ai eu l'idée, mais au final ça a plus l'apparence d'un essai philosophique, ce qui est plutôt ironique lorsque l'on sait que je n'étais pas vraiment le meilleur en philosophie. Je sais que plus personne ne lit ce blog, mais si quelqu'un, par hasard ou par chance, tombe dessus, n'hésitez pas à répondre à cette question, ça m'intéresse de voir comment est fait l'être humain, et surtout la considération qu'il a pour lui-même.

2 commentaires:

  1. Vaste sujet. Si je me concentre sur ta dernière question, j'ai du mal à y répondre. Chaque jour, ce que je n'ai pas fait ou mal fait me revient à l'esprit pour finalement me pousser à faire mieux. Il est difficile de se fixer comme objectif d'être un ami comme nous voudrions en avoir un. C'est un peu de l'égoïsme positif, qui joue sur le fait d'être bien vu des autres, et donc la popularité.
    Pour conclure, je ne suis pas certain d'être l'ami que j'aimerais avoir mais j'ai les amis que je veux avoir.

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    1. Ainsi on en revient toujours à la popularité, ce qui pourrait remettre en cause la futilité de cette dernière, puisqu'elle peut nous pousser à donner à autrui ce qu'on aimerait qu'autrui nous donne. Quant au fait que tu aies les amis que tu veux avoir, c'est intéressant de dire ça car ça pousse à la réflexion (que j'aborderai peut-être) de "Quel ami veut-on?" et surtout dans quel cadre on le veut, mais aussi de si on veut tel ami dans telle circonstance, bref c'est un bazar sans nom mais qui mérite qu'on s'y attarde. Merci de ta réponse en tout cas :D

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